Cécile Delarue

 

NO ACCESS

CHRONIQUES DE LOS ANGELES

360 pages, 21 euros

10 janvier 2020

 

 

 

 

 

REVUE DE PRESSE

France 5, 28 avril 2020

Le Monde en face

par Marina Carrère d'Encausse

 

Cécile Delarue s'exprime sur les États-Unis de Trump, à regarder ici à partir de 1 heures 21 minutes

Marie-France.fr, 20 avril 2020

No Access, chroniques de Los Angeles

par Valérie Rodrigue

 

Pendant neuf ans, Cécile Delarue, journaliste, et son compagnon ont vécu à Los Angeles. C’est le rêve américain avec les palmiers, les autoroutes à six voies, les hôtels mythiques et les stars. Même si la production cinématogaphique ne se tourne plus à Hollywood mais à Toronto ou en Louisiane, tout rappelle encore l’époque des stars de la MGM et des starlettes. La Warner Bros Studio se visite. C’est à Burbank, de l’autre côté de la colline au panneau monumental «  Hollywood  ». Les films de légende ont vu le jour ici (Harry Potter, Matrix, Casablanca, Mary Poppins, My fair lady) mais aussi chez Universal Studios, l’autre géant de la «  movie industry  » qui ressemble davantage à un parc d’attractions, dit-on. L’Amérique de Trump fait encore rêver mais côté coulisses, la réalité est dure : la misère frappe vite,  d’un coup l’on peut se retrouver à dormir dans sa voiture faute de toit. Les enfants vont à l’école avec un cartable pare-balles, à cause des attentats. Tout se paie, le ticket d’entrée est cher, l’argent devient vite une obsession. Tout est excessif à L.A : le veganisme à fond, la pensée new age et l’hyper matérialisme. En Californie, l’expatriée Cécile Delarue réalise à quel point elle est une frenchie. Le retour en France se fait dans la joie  : la voilà riche d’une sacrée expérience.

Le Parisien Magazine, 27 mars 2020

Un récit à l'américaine, L.A. confidentiel

par Adeline Fleury

 

"La vie ici, ressemble à un casting permanent." Bienvenue à Los Angeles, la ville de tous les possibles, de toutes les désillusions aussi. La ville qui concentre le plus de stars, mais qui cache bien des déceptions. La journaliste Cécile Delarue, qui collabore à notre magazine, a vécu neuf ans dans la Cité des anges, neuf ans pour écrire son rêve américain. Elle y est partie comme ça, presque sur un coup de tête, pour suivre un amoureux qui, depuis, est devenu le père de ses enfants. Elle pensait percer dans l'écriture pour le cinéma ou pour les séries, mais la concourrence a été rude. [...] L'autrice a pris la plue pour raconter sous forme de chroniques vives, tendres et ironiques, son quotidien de jeune maman frenchie pleine d'idées et d'envies. [...] Savoureux.

Libération, 27 février 2020

Les failles de Los Angeles

par Virginie Bloch-Lainé

 

Sous forme de chroniques drôles ou nostalgiques, la journaliste Cécile Delarue dresse un constat de ses dix ans passés en Californie.

 

[…]. La journaliste Cécile Delarue s’installe en 2010 dans cette ville qui n’en est pas une et qui n’est constituée que d’entrelacs de périphériques et de collines désertes sur lesquelles rampent les serpents. Elle part y rejoindre Olivier, qui deviendra son mari. Tous deux espèrent devenir des « best-selling autors ». Dix ans plus tard, deux enfants sont nés mais le rêve professionnel ne s’est pas réalisé. Faut-il rentrer en France ou s’accrocher encore un peu ? Avant de trancher, Cécile Delarue compose le portrait de Los Angeles en convoquant ses souvenirs selon un désordre agréable et distancié : elle est sans cesse en décalage avec les situations qu’elle vit, et comment ne pas l’être dans cette « bulle » d’immaturité, de préjugés et d’émerveillements factices. Elle doit s’habituer aux discussions avec des féministes très modernes qui croient dur comme fer en la sorcellerie, et admettre le prix d’un accouchement : 20 000 dollars (18 500 euros environ) s’il n’y a pas de complication. A Los Angeles, « le groupe, c’est la solution à tout », sauf pour les sans-abri qui errent comme des « zombies ». Mais partir signifie aussi dire adieu à l’eucalyptus qu’elle salue tous les matins, à la maison en bois qu’elle aimerait acheter un jour « pour une petite retraite d’écriture », et aux grandes vagues de la plage de Santa Barbara.

Ça m'intéresse, mars 2020

God bless America

par Juliette Serfati

 

[...] Elle est partie à Los Angeles, sur un coup de tête, un coup de cœur plutôt, suivre le garçon dont elle venait de tomber amoureuse, au pays des cartables pare-balles et des vaccins à 1800 dollars, où la vie ressemble à un casting permanent. Que reste-t-il du rêve américain dans cette mégapole farouchement anti-Trump qui fleure bon le cannabis, pas seulement thérapeutique? Neuf ans, deux enfants et trois présidents plus tard, elle rentre à Paris, déchirée mais heureuse, avec dans ses valises d’incroyables souvenirs et ces vibrantes chroniques.

Télé 7 Jours, 10 février 2020

No Access : Chroniques de Los Angeles

par Frédérick Rapilly

 

[...] C'est la chronique de ce départ annoncé que la journaliste raconte dans ce livre bourré d'anecdotes, de paysages marquants, donnant à entrevoir tout ce qui différencie un Français d'un Américain. Une fête d'Halloween avec des déguisements de superhéros, une interview de star un peu perchée, et ce panneau Hollywood, brinquebalant sur la colline, qui attire le monde entier... Un récit doux-amer touchant.

L'Obs, 6 février 2020

No Access. Chroniques de Los Angeles

par Claire Julliard

 

[...] En une série de saynètes sombres ou comiques, la journaliste Cécile Delarue recréé l'atmosphère électrique de Los Angeles. Cette impression d'évoluer dans un bain de pop culture, l'obsession du bien-être, de la réussite, du clinquant. Et l'envers du décor : les légions de laissées-pour-compte, les campements de homeless, la vie à crédit, l'angoisse de la précarité, de l'échec. L'auteure de "Black Out" confirme son talent de chroniqueuse sociale avec cette valse aux adieux brillante et lucide.

VSD, février 2020

Le Livre du mois

par Olivier Bousquet

 

Un rêve qui tourne court. Neuf années durant, la journaliste Cécile Delarue a cru tenir du bout des doigts un morceau d'Amérique. Installée en Californie avec homme et enfants, elle s'est fait une place au soleil... Jusqu'à ce que le ciel s'assombrisse. Il y a Trump d'abord, puis les fusillades qui rythment le quotidien, et la précarité qui s'installe dans les rues d'une ville où les inégalités explosent. Jusqu'au constat d'un retour en France devenu inéluctable. Une chronique émouvante portée par une plume pleine de verve.

Onlalu.com, février 2020

Les Désenchantés de L.A

par Nicole Gex

 

Ça commence comme une comédie romantique hollywoodienne. Une Parisienne rencontre un garçon au moment où il s’apprête à s’expatrier à Los Angeles, pour tenter sa chance dans le cinéma – « l’industry », dit-on là-bas. Il l’invite à lui rendre visite, elle accepte. Neuf ans plus tard, après un mariage et deux enfants, ils se résignent à quitter la Côte Ouest. Leur rêve américain s’est fracassé sur la réalité californienne où se loger coûte les yeux de tête, se soigner, n’en parlons pas, quant à s’insérer dans l’univers du 7e art, s’il y a beaucoup d’appelés, il y a très peu d’élus. Journaliste, auteure d’une enquête, « Black-out, les disparues de South Central », Cécile Delarue tient le journal d’un désenchantement, qui sonne comme un avertissement à ceux qui seraient tentés par l’aventure.

 

Elle pointe les codes de la société américaine, si différents des nôtres, qui vont d’une forme d’impudeur à un parfait puritanisme, en passant par toutes les extravagances. La fausse exubérance, le sourire figé et ostentatoire, « la culture du "Hurt my feeling", où tu peux blesser les gens sans qu’ils osent t’expliquer pourquoi » donnent en permanence aux Frenchies « l’impression de marcher dans un magasin de porcelaine. » D’une plume enjouée, Cécile Delarue croque des tranches de vie quotidienne, où les enfants et l’éducation tiennent une place de choix. Ils s’étaient installés plein d’espoir dans l’Amérique de Barack Obama, de Joan Baez et de Steven Spielberg, ils découvrent celle des suprématistes blancs, des pro-life, du lobby des armes, des homeless et de la précarité. Pour finir, se retrouver dans celle de Trump achèvera de les faire fuir.

TV5 Monde, 13 janvier 2020

Grazia, 10 janvier 2020

La Cité désenchantée

par Guillaume Perilhou

 

Après Black-Out, notre collaboratrice Cécile Delarue signe No Access, le récit de ses 9 ans dans la Cité des anges. Le rêve américain, ses galères et ses désillusions.

 

Son mari en rêvait, de cette ville, sublimation de la Californie, et de l'exotisme américain. Cécile Delarue y a vécu neuf ans et élevé deux enfants. À l'heure où la famille décide finalement de rentrer en France, elle raconte avec humour et acuité ces années de fascination et de découragement. C'est avecun regard à la fois critique et attendri qu'elle décortique cette société anti-Trump, obsédée par le contrôle de soi et la réussite sociale, la scientologie et les smoothies. Cécile Delarue nous emmène en balade sur ces collines flanquées de grandes maisons immaculées, dans des quartiers où la vie est un parcours du combattant, de l'inscription à l'école aux entretiens d'embauche. Où ceux qui dorment dehors sont de plus en plus nombreux aussi. De passion en déception, dans une ambiance digne de la seconde saison de The Affair, on suit l'auteure dans une ville où l'on fait tout dans sa voiture et dont elle ne sera resteé, au final, qu'une passagère.

NeverGiveUp Podcast, 8 janvier 2020

par Mélik Menacer

 

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Littérature du réel, enquêtes, essais, histoire.

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